Au pays de l’immobilier, le mandat de vente est roi… Il rémunère les agents à hauteur de 5% du prix de vente d’un bien, en moyenne. Il peut représenter plusieurs mois de salaires pour un agent traditionnel. Ce contrat régit le marché de la transaction.

Difficile pour les “chasseurs d’apparts” de se faire une place au soleil. Par mimétisme, les cabinets de chasse ont commencé à pratiquer une tarification au pourcentage du prix de vente. Plus lisibles pour tous les acteurs, les honoraires de chasse atteignent souvent 2% à 3% du prix du bien. Dès lors, pour certaines transactions où il y aurait un agent “des deux côtés”, le montant des honoraires peut atteindre 7% à 10%.

Une rémunération au pourcentage sous-tend que l’effort de l’agent serait proportionnel au montant de la transaction, ce qui n’a aucune réalité empirique. Au contraire, pour certains budgets élevés, le chasseur pourra apprécier une marge de manœuvre supplémentaire, un équilibre plus favorable entre l’offre et la demande sur un secteur, etc.

Popularisé par les émissions de Stéphane Plaza, le métier de conseil à l’achat a toute sa place aujourd’hui. Y compris sur un marché tendu, où la préparation et l’expérience sont précieuses pour effectuer les meilleures recherches et constituer le meilleur dossier. A l’heure de la mobilité et des emplois du temps surchargés, s’appuyer sur un relai local pour un projet d’achat ne devrait pas être un luxe.

Définition précise du besoin, constitution d’un dossier attractif, visites vidéos à distance, contre-estimation des biens visés, aide à la négociation, secrétariat… Le chasseur devient un vrai coach dans un projet structurant pour la vie des clients.

La chasse d’appartements est une niche, un service qui a souvent été réservé à une poignée de consommateurs. Cleo, en plafonnant ses honoraires à 4900€, veut participer à sa démocratisation.

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